Lima est grande, Lima est immense même! Un peu plus de 2660 km2. Voici un parcours qui sort un peu des sentiers battus car nous n’avons pas suivi les guides de voyages ni croisé beaucoup de touristes, à la recherche d’une Lima authentique. Et aussi un récapitulatif des transports en communs à Lima … la partie la plus difficile pour le voyageur qui vient d’arriver.

Visite de la ville et découvertes culinaires

inka-cola-poulet

Jour 1:

Si vous cherchez « Callao » sur internet les premiers commentaires que vous trouverez ne sont pas très positifs et invitent les voyageurs à passer leur chemin, voire à éviter ce quartier. Mais une amie me prête sa maison à la limite de Callao et sa tante Mirian n’habite pas loin. Je tente donc l’aventure!

Nous partons en Combi avec Mirian et descendons à quelques pas de la Plaza de Armas pour un périple urbain passant par la Plaza de Castilla et la Plaza 2 de Mayo.

C’est dimanche et les rues sont bondées. Street food, musiciens, peintres de rue … c’est très vivant.

Trois heures plus tard, nous rentrons, fatiguées, avec le bus vers notre quartier et nous arrêtons dans une « polleria » manger du poulet braisé avec frites et salade, accompagnés de la boisson locale l’Inca Kola… deuxième essai pour moi, définitivement je n’aime pas cette boisson qui me fait l’effet d’un bonbon bien chimique ayant trempé trop longtemps dans un sirop pour la toux.Nous allons chercher Eloa à l’aéroport en fin de journée, et je continuerai la visite de Lima avec elle.

Lundi 4 août

Nous prenons un taxi en direction de Miraflores, quartier au bord de l’océan. Rien de particulier à raconter, surtout un quartier touristique avec des marchés aux souvenirs dont les stands se ressemblent tous. L’aventure de la journée c’est le retour sur Callao!

parque-amor-miraflores

En effet aucun taxi ne veut nous ramener jusque là-bas … pour quelle raison quitteraient-ils ce quartier avec des touristes à chaque coin de rue?! Il est 15h et nous voulons rentrer pour 16h pour voir Mirian et sa soeur… le temps passe et l’objectif devient rapidement de rentrer avant la nuit (vers 18h).

Pour commencer nous tentons l’aventure « combi » … Difficile d’en trouver un qui peut nous ramener jusqu’à la maison. Enfin l’un deux nous dit qu’il peut nous déposer à Quilca… l’arrêt arrive bien plus vite que nous ne le pensions, évidemment ici c’est le Pasaje Quilca, pas l’Avenida Quilca!

Nous avançons à pied vers ce qui nous semble être la bonne direction, mais au bout d’un moment il s’avère que non. Un gentil péruvien veut nous aider … il parle beaucoup trop vite et nous ne comprenons qu’un mot sur 2, euh non 10! Enfin, il arrête un « carro collectivo » qui nous amène jusqu’à la Plaza 2 de Mayo. De là-bas nous essayons de reprendre un bus pour Callao, mais encore une fois c’est un échec.

Pour vous faire une idée, deux personnes nous répondent en nous donnant des directions contradictoires lorsque nous demandons notre chemin. Nous capitulons et prenons un taxi pour le supermarché le plus proche de chez nous afin de faire les courses pour le repas du soir. En sortant la nuit est déjà tombée et nous rentrons à la maison en moto (style tuk-tuk).

Jour 2:

Direction le quartier bohème de Barranco et celui de Chirillos dans lesquels nous marchons sans objectif précis, portées par le vent. Ce sont de jolis quartiers aux maisons colorées et à l’ambiance tranquille. Nous nous arrêtons déjeuner dans une « cebicheria », trop bon! Et achetons des fruits frais (mangues et granadillas) pour la maison.
Le retour chez nous est de nouveau compliqué… Après quelques pas dans un quartier qui ne nous inspire pas confiance nous trouvons une dame prête à nous aider et à nous renvoyer dans la bonne direction. Merci!

ceviche-barranco

Jour 3:

Aujourd’hui j’ai en tête de faire les marchés … donc nous partons vers le Mercado de Surquillo, qui n’a pas grand intérêt à mes yeux. Les devantures de fruits et légumes colorés et bien rangés sont sympas mais l’atmosphère qui y règne ne nous parle pas.

Nous décidons donc de prendre un taxi vers le Mercado de Magdalena del Mar … et là, magnifique surprise!

mercado-magdalena

C’est un grand marché couvert: fruits, légumes, échoppes avec places pour déjeuner, vêtements, jus de fruits, couture, pharmacie … etc.

Un bon repas (poisson frit, riz et pois chiches) servi avec la Agua de hierba luiza (genre de thé froid sucré et au goût anisé) pour midi, de la canne à sucre pour Eloa et une Tripita pour moi, un jus d’orange frais pressé, nous déambulons dans le marché au gré de nos envies, des odeurs et des couleurs.

tripita

Je fais raccommoder mon t-shirt à la Clinica de la Ropa en 1 minute top chrono pour 1 nuevo sol! Et nous reprenons la route vers la maison, sans oublier de nous arrêter pour acheter quelques brochettes et un riz au lait dans la rue pour notre repas du soir!

C’est sûr nous n’avons pas croisé beaucoup de touristes dans ce quartier, mais l’ambiance du marché vaut définitivement le détour. Ainsi que toutes les découvertes culinaires que vous pourrez y faire!

mercado-magdalena-pesco-frito

Les transports en communs à Lima

Ci-dessous le récapitulatif de tous les transports en commun que nous avons essayé … il ne manque que le métro il me semble … mais il n’y a qu’une seule ligne à Lima et nous n’avons pas eu besoin de l’emprunter. De loin notre préférence va au Combi!

Combi (style bus WW) – Maximum 2 soles par personne (dépends du trajet effectué).

Il faut se repérer un minimum dans Lima et avoir en tête le nom des grandes avenues et places de la ville. Par exemple pour rentrer chez nous il fallait d’abord aller à la « Plaza 2 de Mayo » (qui est un arrêt écrit sur les Combi qui y passent) et ensuite changer pour Avenida Peru ou Faucett en demandant au « portier » de nous descendre au croisement de l’Avenida Quilca … ça à l’air simple comme ça, mais ce n’est qu’au bout du 3ème jour que nous avons réussi à rentrer sans faire de détour inutile.

La montée se fait aux arrêts de bus (il n’y a pas d’arrêt officiel comme nous le comprenons en Europe mais juste un endroit où plusieurs personnes attendent, c’est comme ça que vous les reconnaitrez). La descente se fait à ces mêmes arrêts ou à n’importe quel endroit souhaité sur le trajet.

Le portier fait monter les gens rapidement pour ne pas perdre de temps, donne le nom des prochains grands arrêts… certains sont plus stressés que d’autre, crient et courent dans tous les sens … un spectacle à part entière!

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Carro collectivo – 2 soles par personne

C’est un genre de taxi commun avec une destination précisée par le chauffeur (sur un papier jaune fluo qu’il agite par sa fenêtre de temps en temps).

Taxi – tarif à négocier avant de monter (il n’y a pas de compteur)

C’est le mode de transport le plus facile pour les touristes, mais aussi le plus cher. Toujours négocier un peu le prix. Attention lorsque vous voulez faire un déplacement assez long ou vers un quartier peu fréquenté vous risquez d’essuyer.

Moto – 2,50 soles pour 2 pour environ 1km

Cela ressemble aux tuk-tuk en Asie, mais en beaucoup moins puissant que ceux que nous avons testé à Bangkok ou Siem Reap… heureusement que Lima est une ville plate et que nous n’avions qu’une petite distance à parcourir.

Metropolitano (bus) – 2 soles par personne (il faut d’abord acheter une carte à 4,50 soles et la recharger lorsque c’est nécessaire – il est possible d’avoir une carte pour plusieurs personnes)

C’est le transport le plus rapide aux heures de pointe car il a sa propre voie. Mais il peut aussi être tellement plein que vous devrez en laisser passer plusieurs avant de pouvoir monter! Le grand défaut est le fait qu’il ne couvre pas toute la ville, mais seulement le centre.

Quelques conseils

1. Sortir de l’aéroport pour trouver un taxi beaucoup moins cher que ceux qui vous attendent aux arrivées.

2. Ne pas porter d’objets de valeur à la vue de tous – même les locaux « cachent » leur argent. Je suis d’une nature confiante de manière générale et je n’ai pas ressenti d’insécurité en me baladant à Lima, mais restez prudent et gardez un oeil sur ce qui se passe autour de vous.

3. Ne pas avoir une carte de la ville constamment à la main. Avant de sortir, essayez de mémoriser les grands axes qui vous intéressent pour pouvoir vous déplacer plus facilement et vous fondre dans la masse.

4. Goûter la nourriture de rue, des marchés … c’est délicieux!

5. Demander conseil lorsque vous êtes à un « arrêt » de bus pour trouver votre chemin … il y a toujours quelqu’un prêt à aider! (si vous parlez un minimum espagnol biensûr!)

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